Votre iPhone révèle votre âme 

Ok, j’exagère un peu. Mais le choix de mes apps reflète mes activités. 

Je suis en congé sabbatique pour un an depuis 45 minutes !

Et j’ai ressenti tout de suite le besoin de faire quelques modifications sur mon iPhone. 

Exit les apps professionnelles :

  • Slack
  • Concur (plus de notes de frais !)
  • Vidyo
  • Authenticator (pour accéder au VPN)

Exit aussi les apps parisiennes :

  • RATP
  • Citymapper
  • Paris-ci (pour savoir où se placer dans le métro et gagner quelques précieuses secondes en descendant en face de la sortie)
  • Velib 

Bienvenue aux apps de tour du monde :

  • WhatsApp 
  • Instagram
  • Drive (on a tous nos docs, nos papiers scannés, nos visas, etc.)
  • WordPress (pour écrire ce billet, les fesses dans l’eau de la piscine, une bière à portée de main)
  • Les photos, 
  • Les vidéos de la GoPro 
  • Notre nouvelle banque N26 pour vérifier les sous et repérer les fraudes à la carte bleue
  • AirBnB (pour trouver où dormir)

On n’est pas encore partis, mais j’ai l’impression qu’on revient déjà à des considérations plus essentielles : le contact humain, le logement, la production artistique (hum) !

Les Aventuriers du Galbanum Perdu

aventuriers

On sait qu’on va avoir des galères à côté des bons moments. Dans tous les cas, ce sera une expérience inoubliable.

Nous ne sommes pas encore partis, que nous commençons à avoir un aperçu de ce qui nous attend, côté yoyo émotionnel. Le yoyo émotionnel, c’est une notion bien connue des entrepreneurs : le fait d’avoir des bonnes et des mauvaises nouvelles (traduction en langage d’entrepreneur : des victoires et des fins du monde) en permanence, et si possible, en un temps très court.

C’est ce qui nous est arrivés Samedi, avec l’épisode 1 des « Aventuriers du Galbanum perdu ».

Si vous êtes comme moi, vous ne savez pas ce qu’est le Galbanum. Si vous savez ce que c’est, vous devez déjà être lecteurs du blog du Musc & la Plume.

Aurélie m’a dit C’est une de mes matières préférées, ça sent comme les petits pois que tu écosses. Quand on me parle d’écosser les petits pois, je pense plutôt à ce texte de la Première Gorgée de Bière de Philippe Delerm :

« C’est facile, d’écosser les petits pois. Une pression du pouce sur la fente de la gousse et elle s’ouvre, docile, offerte. Quelques-unes, moins mûres, sont plus réticentes – une incision de l’ongle de l’index permet alors de déchirer le vert, et de sentir la mouillure et la chair dense, juste sous la peau faussement parcheminée. Après, on fait glisser les boules d’un seul doigt. »

Personnellement, j’y ai toujours vu une image très érotique, pas vous ? Alors j’ai un peu de mal à imaginer ce que ça sent…

Bref, on recherche sur Internet les lieux de production de Galbanum en Iran. On trouve des bribes d’information mentionnant du Galbanum dans la vallée du Lar (il y a du Lar en Iran, si, si !). Sur une carte, ça se trouve dans les montagnes, à deux-trois heures de Téhéran, et ça a l’air bien, bien paumé. Mais très beau, mais très paumé !

Lar

Bon, ça devrait être jouable, même par 45° à l’ombre, sans ombre.

Aurélie a obtenu un contact local, qui lui écrit vendredi qu’il n’est pas possible de visiter ses plantations : elles sont à un autre endroit (le secret semble d’or dans le milieu des parfums), et il faut 3-4 heures de voiture, et autant de marche en plein soleil. De plus, la région n’est pas sûre, et il déconseillerait à sa femme d’aller là-bas, si toutefois elle avait l’idée saugrenue de sentir le petit pois écossé.

Enfin, ses bureaux sont fermés tout le mois d’Août, donc sans guide c’est mort.

Déception d’Aurélie qui court s’acheter des petits pois…

Samedi, sur le parking d’un de ces hôtels qu’on ne prend que lorsqu’on veut réduire la facture d’un mariage, parce qu’on sait qu’on va y dormir quelques heures, anesthésiés par le champagne, donc, dans un endroit avenant et chaleureux, Aurélie reçoit un appel.

Un Franco-Iranien qu’elle a contacté en désespoir de cause lui dresse un portrait radicalement opposé. Ses plantations peuvent être visitées depuis Téhéran, c’est la récolte en ce moment donc on pourra voir le processus. La transformation se fait localement, donc on pourra assister à l’extraction. De plus, le type est enthousiaste à l’idée de nous faire découvrir son pays. Il nous propose de nous aider pour trouver des hébergements, il commence à nous donner des tonnes de conseils. On le l’arrête plus !

Hé là ! Du calme, on doit se changer pour aller à un mariage ! Aurions-nous dû lui dire, mais on n’a pas osé.

Finalement, nous sommes arrivés à la bourre au mariage (j’en ai profité pour casser la vitre de mon iPhone dans la précipitation). Mais on avait la pêche, et des effluves de petits pois dans les narines.

Bref, nous sommes passés de la résignation à l’euphorie, en 24 heures.

Nous allons continuer à vous relater la suite des Aventuriers du Galbanum Perdu (rien n’est encore fait), mais je trouve que l’histoire commence pas mal, non ?

 

Sac à dos : tout un symbole

Une nouvelle étape franchie, nous venons d’acheter les sacs à dos !

Ça faisait longtemps qu’on attendait ce moment. Le sac a une forte valeur symbolique sur le thème du voyage et de la nomadité. C’est vrai, quoi ! On va porter notre maison là-dedans pendant un an !

Pour commencer, nous avons lu et relu la page « bien choisir son sac à dos » sur Tourdumondiste. 

Sans eux, comme tout le monde, nous aurions pris des sacs trop grands. Ensuite, comme nous ferons beaucoup d’avion, nous avons opté pour des sacs convertibles à roulettes. 

La marque Osprey a une solide réputation et des produits qui nous conviennent parfaitement. Nous avons donc choisi 

Congé sabbatique (suite)

IMG_0002

Pour les boites américaines, le droit du travail français est à la fois un grand mystère et une source de cauchemars. Que l’on puisse prendre un an de congés (non rémunérés quand-même), est proprement hallucinant ! Mais il semble que la terreur de devoir contester ledit droit l’emporte sur l’incrédulité. Donc le mieux est d’accepter.

Ceci dit, dans mon cas, ils ont été cools, donc merci ! A part « je suis un peu jaloux mais je vais aller dans ton sens », je n’ai eu aucune remarque…

Au final, comme le précise la lettre de mon employeur : nous ne pouvons pas vous garantir que vous retrouverez le même poste. C’est de bonne guerre ! Dans un secteur comme le mien, dans une start-up (même de 1000 personnes), qui peut savoir quel sera le marché dans un an ? Quelle sera la situation de la boite ? Quels seront les besoins ? Qui sera encore là ?

Moi-même, de quoi aurais-je envie en Août 2018 ?

Finalement, je me suis bien amusé en annonçant mon congé à l’équipe. Lors d’un tour de table pour planifier les congés de l’été, j’ai dit : « je serai absent du 4 août au 1er août ». On m’a répondu : « tu veux dire, du 1er au 4 août ! ».

« Non, du 4 août au 1er août ! »

Notre bible du moment

Pour préparer son voyage, on se pose des tonnes de questions. Quel budget prévoir ? Comment faire cours aux enfants ?

Alors on cherche sur Internet des réponses à ces questions.

Et puis on tombe sur un site dont le ton nous plait, hyper complet, plein d’illustrations sympa. Et on se dit qu’il y a vraiment des gens qui n’ont rien à f… Non, qu’il y a vraiment des gens qui cherchent à partager leur passion. Ce site, pour nous, c’est Tourdumondiste.com

Et on découvre plein de questions qu’on ne s’était même pas posées ! Comment choisir son sac à dos ? Comment voyager sans billet de retour ?

Le pire, c’est que le site n’est même pas égoïste. Il liste ses concu… amis, il propose des comparatifs…

Je pense qu’on a presque tout lu, mais on va s’y recoller, et tout relire encore deux ou trois fois.

MERCI !