J’avais déjà piloté mon drone depuis un bateau de croisière en Chine, depuis une pirogue au Laos et en Birmanie, depuis une voiture en Bolivie. Mais à cheval, c’est un peu plus compliqué !
Il faut en effet tenir la télécommande à deux mains et faire croire à la bestiole qu’on reste le maître à bord. Dans les faits, il suit son pote, donc pas besoin des mains. Mais les mouvements de balancier rendent difficiles les évolutions du drone sans à-coups.
Deuxièmement, j’avais peur que le bruit n’effraie les animaux. Mais non, rien. Soit ils ont l’habitude des gros moustiques, soit ils sont vraiment lymphatiques…
Toujours est-il que la journée que nous avons passée à l’estancia Portenia, à San Antonio de Areco restera un moment gravé dans notre mémoire.
On nous avait dit qu’Oscar le gaucho viendrait nous chercher à notre Airbnb. Mais on ne savait pas qu’Oscar était une célébrité.
Sur un cheval depuis 70 ans (il en a 77), il collectionne sur sa ceinture de cuir les récompenses de concours de gaucho. Lors des fêtes, il représente tous les gauchos de la région et porte le drapeau argentin. Son immense couteau ne le quitte jamais non plus.
Comme les anciens gauchos, il peut partir à l’autre bout de l’estancia, et revenir 10 jours plus tard. Sa selle devient son oreiller, son poncho sa couverture.
Et Oscar joue de la guitare et chante des chansons traditionnelles. Après le repas, nous avons eu droit à un petit récital. Je suis allé sur Internet chercher des enregistrements, pour la bande sonore de la vidéo. Je n’envisageais pas d’autre musique…
Quant à la balade, au soleil couchant, elle fut superbe. Et une fois encore, le drone permit de donner une nouvelle dimension aux images, et de rendre le premier rôle à la pampa infinie.
Magnifique.
High five au cavalier cadreur cascadeur. Les plans sont impeccables!
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C’est la capacité du drone à stabiliser l’image qu’il faut féliciter !
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