Non ce n’est pas une allusion à Borges, nous n’étions pas encore en Argentine.
Depuis San Pedro de Atacama, nous avons pris un tour organisé pour aller à Uyuni. Avec Elodie et Romain, finalement cela est revenu à privatiser un 4×4. Et vus l’absence de route et le labyrinthe de chemins ensablés, il valait mieux ne pas faire le voyage avec une voiture de location…
On s’attendait à avoir deux jours de transport laborieux avant d’arriver à notre objectif, Uyuni. Mais nous avons eu la bonne surprise de passer de merveille en merveille jusqu’au salar.
Et ces paysages infinis resteront l’une des plus grandes émotions du voyage.
Je pensais que les images du salar d’uyuni ne montraient qu’un point de vue, et qu’il y aurait d’autres touristes à côté en train de faire croire qu’ils sont aussi seuls au monde. Mais c’était sans compter sur l’immensité du lieu !
Pour donner un ordre de grandeur, 10 000 km carrés, c’est l’équivalent de 100 km sur 100 km ! Ancienne mer perchée maintenant à plus de 3000 mètres d’altitude, cette surface de sel déforme notre vision des distances.
On voyait à l’horizon l’île aux cactus vers laquelle nous roulions. Mais plus on avançait, plus elle semblait reculer ! Au final, on a roulé à 90 km/h pendant près de 30 minutes !!!
Alors quand le drone monte, on ne voit que du sel, et encore du sel. Les autres touristes qui font leur séance photo sont à des kilomètres de nous. Et on ne les voit pas (même de drone) ! La surface est telle que tous se sentent seuls au monde…
La deuxième vidéo est courte parce je n’avais pas pu recharger les batteries du drone pendant la nuit. Nous avions dormi dans un hôtel dont les murs étaient faits de blocs de sel, et le sol de graviers de sel. Dans cette atmosphère, les serviettes de bain ont séché en une nuit, sans chauffage. Toute l’humidité a été absorbée par le sel ! Mais la nuit, l’électricité a été coupée, et les batteries ne se sont pas chargées.
Côté musique, notre voyage en voiture a été bercé la flûte de pan et les chansons andines. J’ai donc acheté Amor Perdido de Los Glochos pour la première vidéo.
L’ambiance irréelle du salar se prêtait mieux à une musique planante, comme la bande originale du film Drive, ce qui colle pas mal à la première scène, non ?
3 réflexions au sujet de « Sur l’altiplano bolivien et le salar d’Uyuni, paysages infinis »