Bagan compte 2000 pagodes, stupas et temples, construits entre le XIème et le XIIIème siècle.

On s’est baladés pendant quatre jours dans les chemins de terre d’abord en vélo, puis en scooter électrique (quel pied de se déplacer sans effort et sans bruit !).

Renseignements pris, l’usage du drone est interdit à Bagan. Mais comme je n’ai vu de panneau nulle part (il y en avait à Rangoon), j’ai joué au touriste naïf, m’apprêtant à dire que je ne savais pas si un gardien ou un policier arrivait. J’avais testé la méthode à Angkor, mais je m’étais immédiatement fait choper. Dommage, Angkor doit valoir le coup vu d’en haut aussi !

À Bagan, il y a aussi l’option montgolfière, à 400$ par personne. À ce prix là (x4), j’ai un drone pour tout le voyage !

Je me suis donc planqué derrière des temples, et j’ai survolé la zone. J’étrennais mes nouveaux filtres solaires, la molette pour régler l’exposition, et les vols circulaires.

Pour ne pas déranger les visiteurs (un drone est bruyant, surtout quand on admire le coucher du soleil), je suis monté assez haut.

Pour ne pas me faire repérer, je ne rentrais pas en ligne droite. Par exemple, je filais vers la rivière et je revenais en la longeant…

Mais ces précautions furent sans doute inutiles, je n’ai pas aperçu l’ombre d’un gardien.

Donc voici le résultat de mes vols au dessus d’un nid de pagodes, au coucher du soleil… Le tout accompagné par la musique de Woodkid pour donner un côté solennel !

Si ça ne vous donne pas envie d’aller voir Bagan !