Un an c’est long. Mais le monde est si vaste ! Et notre envie sans limite.
J’avais déjà expliqué qu’un tour du monde ce n’est pas des vacances. La preuve, c’est qu’en 6 mois en Asie, Aurelie ne s’est fait masser qu’une seule fois ! Pas le temps…
Hier, à Nyaung Shwe, au bord du lac Inlé en Birmanie, on a eu l’impression de retrouver notre rythme parisien.
La journée a commencé par un petit dej à l’hôtel. Un peu plus tard que prévu car les enfants dormaient. Ensuite, école sur une table à l’ombre dans le joli jardin.
Puis, tout en surveillant les enfants qui continuaient leurs cours, on a passé une heure à tenter de concilier notre planning en Indonésie où l’on sera dans une semaine, avec celui proposé par les différents clients d’Aurélie. Sachant que l’Indonésie est très riche en matières premières et qu’entre Sumatra pour un client et les Sulawesi pour l’autre, il y a plus de deux mille kilomètres !
Ça a donc été un peu plus long que prévu.
Juste le temps de déjeuner au resto d’à côté, et nos vélos loués pour l’après-midi étaient là. Brossage de dents, pipi, ajustement des selles (de vélo, les intestins vont bien, merci), et on part de l’hôtel à 3 heures.
En comptant une heure de vélo jusqu’au village, plus un vignoble à visiter en chemin, et comme le soleil se couche à 5h30 et qu’on veut éviter de rentrer de nuit en vélo, on arrive au village de Maing Thauk moins d’une heure avant le coucher du soleil.
Petit survol en drone des jardins flottants, du pont en teck de 500 mètres et du village sur pilotis, et on se rend compte qu’il va falloir choisir : Séverin a commencé le portrait d’une adorable mamie au chapeau conique, on mérite bien un verre dans un des bars proches, et on veut faire un tour du village en pirogue. Tout ça en 20 minutes pour cause de coucher de soleil à 5h30 ! Dur dilemme…
On laisse Séverin dessiner, on demande au bar si on peut prendre nos verres sur le pont où attendent l’artiste et son modèle. Tant pis pour la balade en pirogue.
Et là, le patron du bar nous dit que si on veut visiter le village en pirogue, c’est avec la mamie ! Notre sang de parisiens habitués à tout optimiser ne fait qu’un tour, go !
On monte sur la pirogue (comment font-ils pour ramer avec la jambe sur ces esquifs instables ???). Séverin nous tourne le dos pour dessiner la mamie qui rame. Et le patron nous apporte nos boissons sur un plateau jusqu’à notre taxi flottant !
On a rempli nos trois objectifs en une fois ! Et la balade dans le village au coucher du soleil nous laissera quelques inoubliables souvenirs colorés en plus…
Mais la morale de cette histoire, c’est qu’on n’a peut-être pas encore trouvé un vrai rythme de tourdumondistes.
Incroyable et fascinante mamie…
Belle leçon d ėquilibre en effet….
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Et cette souplesse de la hanche, ça fait rêver, non ? 😄
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moi surtout !!!!
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Ramer avec la jambe, une nouvelle discipline aux JO 😉 ? Incroyable. Quant à votre rythme parisien… avec la seine qui déborde, il sera peut-être utilie que vous rameniez votre pirogue !
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Nous, il y a quelques années sur le Lac Inlé, les godilleurs étaient des hommes!
Que de changements en si peu de temps dans ce pays fascinant…
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Je pense que tout le monde godille, même les enfants. Dans ce village c’est le seul moyen d’accéder aux maisons…
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Ç est une mamie ca ??
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Regarde bien la photo, avec ses belles rides, elle doit bien avoir 60 ans, non ?
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Ç est une mamie ca ??
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