Pendant un tour du monde, on n’a forcément pas le même rythme qu’en vacances.
On a les cours à faire, donc on multiplie tous les temps par deux. On se garde des plages de repos, car, à la différence des vacances, on n’a pas la reprise de boulot pour se reposer.
Par exemple, avoir un peu de temps en trop a permis à Merri de jouer au cricket dans un terrain vague (il a d’ailleurs compris la signification de ce mot), où les trous participent au jeu (aller chercher une balle tombée au fond laisse du temps à ses adversaires pour enchaîner les « runs »). Merri était préposé à la recherche des balles envoyées par dessus le mur de l’hôtel, car les locaux n’avaient pas le droit d’y entrer. En vacances, il n’aurait pas été les voir, et n’aurait jamais compris les règles du cricket, ce qui aurait certainement manqué à son développement intellectuel (sauf pour lire le Guide du Routard Galactique).
De même, on leur laisse voir des films de temps en temps. C’est vrai, quoi, les pauvres petits n’ont pas leurs potes, il faut bien qu’ils s’amusent.
Donc hier soir, ils ont regardé un film avant le dîner (je vous laisse deviner lequel en lisant la suite). Et aujourd’hui, réveil à 5h30 pour voir le Taj Mahal au lever du soleil.
On les avait briefés : Muntaz Mahal, épouse préférée (la polygamie ne leur a visiblement pas posé de problème) de Shah Jahan est morte en donnant naissance à leur quatorzième enfant, et fou de chagrin, l’empereur lui fit construire le plus beau mausolée du monde. Bref, ils avaient bien conscience qu’ils vivaient un moment unique.
À côté de leurs parents en extase (même si on le visitait pour la deuxième fois), Merri se plaignait de la chaleur (j’avoue que je dégoulinais moi-même), et Séverin m’a posé cette question fondamentale :
« Papa, Golum c’était un Hobbit, avant d’avoir l’anneau ? »
Bon anniversaire Aurelie !
Trop bien de le fêter dans un endroit pareil 🙂
Plein de bisous
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