Composer avec les éléments 

Après la chaleur sèche d’Iran, nous voici sous le ciel humide indien.

Je me souviens qu’un guide iranien m’avait dit : »I want to see Paris in the rain ». Sur le moment j’avais trouvé ça étonnant. Puis Myriam, notre hôte à Shiraz m’avait expliqué que pour eux, la pluie était un moment de joie, toutes les familles sortent et jouent dans la rue.

Ici, la mousson arrive, et nous comprenons vite la différence entre pluie et mousson. Nous sommes passés ce matin à un marché pour acheter des shorts aux enfants. Même si notre standard de propreté a changé, il y a des limites. Et aussi un pantalon léger pour moi, histoire d’avoir moins chaud que sous un jean et être plus couleur locale.

Couleur, pense que c’est le mot, le temps d’arriver à la voiture, plus un fils de sec, je sens que le pantalon rouge va vite déteindre sur mes jambes.


Ici les gens composent avec la pluie, pas de Kway : on attend ou on se fait mouiller. À quoi bon lutter ? Certains dans la rue en profite même pour se laver. Les enfants sont ravis, après 15 jours de soleil brûlant, ils sautent dans les flaques, plus la peine de les gronder ; c’est à moi de changer mon exigence. Au moins ils auront les pieds propres.


Après tout c’est peut-être ça composer avec les éléments : les accepter  avec des yeux d’enfants !

3 réflexions au sujet de « Composer avec les éléments  »

  1. Ahother India,
    Le souffle des éléments, La pulsation du Monde,
    Le charivari des senteurs, odeurs et stupeurs..
    Quel beau voyage vous offrez à vos boys!
    Pensées vagabondes

    Bises à vous 4.
    Mathieu

    J’aime

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